James Hopkins
Acid Rain
2006
métal, bois, miroir
193 x 193 centimètres
pièce unique
Le parois en miroir de la serre d''Acid Rain' la transforment en chambre kaléidoscopique, où le chemin visuel du visiteur est réfléchi en un énigmatique effet de répétition et d'infini. L'œuvre mixe ainsi l'image familière d'une serre et l'expérience déroutante d'un palais des miroirs de fête foraine, entre préoccupation climatique et clonage visuel.
James Hopkins
Double Check
2006
plastique, miroir
60 x 255 centimètres
pièce unique
Des lettres posées sur le sol forment le mot "CHECK" et se reflètent dans un miroir; toutes les lettres étant symétriques, leur réflexion répète le mot. Le doublement de "CHECK" justifie le jeu de mot du titre de l'œuvre, invitation faite au visiteur à y regarder à deux fois.
James Hopkins
Echo
2006
plastique, miroir
19 x 70 centimètres
pièce unique
Echo fusionne langage et perception visuelle : des lettres posées sur une étagère forment le mot "ECHO" et se reflètent dans un miroir. Toutes les lettres étant symétriques, leur réflexion répète le mot "ECHO", comme une définition visuelle et synthétique du mot.
James Hopkins
Focal Lenght
2006
bois, bouteille, miroir, boule de verre
145 x 100 centimètres
pièce unique
Focal Length est composée d'une bouteille d'alcool posée horizontalement sur un trépied en bois, le dispositif rappelant les premiers appareils d'optique. Pour qui regarde par le goulot, un ingénieux système de miroirs placé à l'intérieur produit un effet kaléidoscopique qui déforme l'environnement observé et procure un sentiment d'ébriété, clin d'œil au célèbre mot d'Oscar WILDE « étendu dans le caniveau mais regardant les étoiles ».
James Hopkins
Kicks in the park
2006
bouteille de bière, bois
110 x 150 centimètres
pièce unique
Kicks in the Park est un banc public maintenu dans un équilibre fragile sur deux pieds par des bouteilles de bière qui agissent comme contrepoids. Entre trivialité et érudition, l'œuvre évoque à la fois le désœuvrement malsain d'adolescents picolant dans un jardin public et le rôle central de la notion d'équilibre dans l'histoire de la sculpture, paradoxalement obtenu ici à l'aide de bouteilles d'alcool.
James Hopkins
Kyle, Stan, Cartman and Kenny
2006
plastique acrylique
102 x 150 centimètres
pièce unique
"Kyle, Kenny, Stan and Cartman" utilise également le principe de l'anamorphose, l'appliquant cette fois à l'imagerie populaire contemporaine : à première vue composition abstraite de formes et de couleurs en plastique, la sculpture, observée depuis un certain point, se révèle être une représentation des célèbres personnages de la série animée satirique South Park. – personnification humoristique de la vieille antienne selon laquelle il n'y aurait plus de jeunesse.
James Hopkins
Sliding the Scale
2006
bois, metal, cuir, peinture
90 x 140 centimètres
pièce unique
L'oeuvre anamorphique, Sliding the Scale montre l'intérêt de James HOPKINS pour le monde des dessins animés. L'œuvre consiste en effet en un piano à queue distordu de telle façon qu'il semble capturer visuellement le son et le mouvement associés à la musique, comme dans le chef d'œuvre de Disney Fantasia, où les objets deviennent animés, et même personnifiés.
James Hopkins
Wasted Youth
2006
matériaux mixtes
250 x 161.6 centimètres
pièce unique
'Wasted Youth' consiste en une étagère murale chargée d'objets évoquant l'adolescence, ses plaisirs et ses débordements. Dans la disposition générale des objets, dont certains sont coupés ou tronqués, à travers les pleins et les vides de la perspective, apparaît l'image d'une tête de mort surdimensionnée. Comme dans le célèbre tableau Les Ambassadeurs (1533) de Hans HOLBEIN le Jeune, James HOPKINS fait ici converger deux traditions picturales nées à la Renaissance : d'une part celle de l'anamorphose – où une image naît d'une perspective distordue –, d'autre part celle de la vanité – ces natures mortes représentant des objets symboliques de la fragilité et de la brièveté de la vie, dont le crâne humain est un des plus courants, et invitant à méditer sur la futilité des plaisirs terrestres face à la mort inéluctable. Ce memento mori ("souviens-toi que tu vas mourir") en trois dimensions est à la fois transposé dans l'univers d'un adolescent contemporain et attaché à une narration : les objets mis en scène sont les scories d'une fête qui aurait mal tourné, où les excès et la recherche du plaisir immédiat auraient trouvé une fin funeste.