As it is and not as it should be

Oeuvres présentées

Nick Devereux

All nowhere gone I
All nowhere gone II
All nowhere gone III
Hubris
Ivo
Known Unknown I
Untitled (Bragolin II)
Untitled (Bragolin III)
Untitled (Bragolin V)
Untitled (C.N. 1890)
Version (Raoul Walsh 1914)

Nick Devereux

All nowhere gone I
2011
fusain sur papier
133 x 205 centimètres
pièce unique

Pour les trois dessins "All Nowhere Gone I, II & III", des éléments de la reconstruction de la grande toile "Hubris" ont été extraits, restitués et répétés. Ces œuvres jouent sur la notion de reconnaissance, révélée à travers les comparaisons avec "Hubris" : des gestes et postures exagérés, accentués par une lumière théâtrale dirigent l'œil des spectateurs vers des formes suggérant qu'après ce sentiment d'instant figé, l'impression de mouvement reviendra

Nick Devereux

All nowhere gone II
2011
fusain sur papier
135 x 195.5 centimètres
pièce unique

Pour les trois dessins "All Nowhere Gone I, II & III", des éléments de la reconstruction de la grande toile "Hubris" ont été extraits, restitués et répétés. Ces œuvres jouent sur la notion de reconnaissance, révélée à travers les comparaisons avec "Hubris" : des gestes et postures exagérés, accentués par une lumière théâtrale dirigent l'œil des spectateurs vers des formes suggérant qu'après ce sentiment d'instant figé, l'impression de mouvement reviendra

Nick Devereux

All nowhere gone III
2011
fusain sur papier
133 x 213 centimètres
pièce unique

Pour les trois dessins "All Nowhere Gone I, II & III", des éléments de la reconstruction de la grande toile "Hubris" ont été extraits, restitués et répétés. Ces œuvres jouent sur la notion de reconnaissance, révélée à travers les comparaisons avec "Hubris": des gestes et postures exagérés, accentués par une lumière théâtrale dirigent l'œil des spectateurs vers des formes suggérant qu'après ce sentiment d'instant figé, l'impression de mouvement reviendra

Nick Devereux

Hubris
2011
huile sur toile
200 x 300 centimètres
pièce unique

Dans "Hubris", deux peintures baroques aujourd'hui disparues, l'une au sujet mythologique et l'autre au sujet religieux, mais toutes deux partageant le thème du martyr, sont fusionnées dans une reconstruction qui met en évidence leurs dynamiques communes de composition. L'"Apollon et Marsyas" de Giovanni Battista LANGETTI et "Le Martyr de Saint Érasme" de Nicolas POUSSIN ont été détruites à Dresde en Allemagne pendant la Seconde Guerre mondiale ; le premier dépeint l'histoire du satyre Marsyas, écorché vif après avoir perdu une joute musicale contre Apollon -la légende est une métaphore du triomphe de l'intellect, symbolisé par l'instrument à cordes d'Apollon, sur la sensualité, la flûte de Marsyas ; Poussin quant à lui transpose la scène religieuse du martyr d'Érasme, lui aussi écorché, dans la même composition, celle d'un personnage la tête en bas, comme une sorte de contrepoids au mouvement de l'autre figure. En travaillant sur des études-collages créées à partir des photocopies coupées et recollées de ces deux images se superposant, Nick DEVEREUX aboutit à une œuvre qui fusionne les dynamiques de composition des deux peintures originales, tout en étant libérée de leurs sujets respectifs.

Nick Devereux

Ivo
2011
huile sur toile
170 x 170 centimètres
pièce unique

"Ivo", est une reconstruction en peinture du "Conical Intersect" de Gordon MATTA CLARK, œuvre aussi fameuse qu'éphémère réalisée en 1975 à proximité du Centre Pompidou alors en construction, à partir d'assemblages des clichés d'époque à travers lesquels l'œuvre survit désormais. Ces photomontages, un pour l'intérieur et un pour l'extérieur, sont composés de nombreuses photos collées les unes aux autres pour créer un espace que l'œil de la caméra ne peut pas capturer ; une sculpture a ensuite été tirée de ces photomontages pour traduire ces distorsions en trois dimensions, évoquant un dôme baroque, qui ont ensuite été transcrites en peinture

Nick Devereux

Known Unknown I
2011
huile sur toile
56 x 46 centimètres
pièce unique

Pour "Known Unknown I", sur un portrait anonyme du XIXème siècle, peint pour immortaliser un individu dont l'identité s'est depuis perdue, Nick DEVEREUX a repeint un visage d'après une de ses sculptures en verre, éphémère elle aussi ; le portrait est ainsi ravi en même temps qu'il est détruit.

Nick Devereux

Untitled (Bragolin II)
2011
pastel sur impression pigmentaire
84 x 65 centimètres
pièce unique

Pour la série "Untitled (Bragolins)", Nick DEVEREUX a travaillé sur des reproductions d'une série de portraits à l'huile représentant des enfants, garçons et filles, à l'air mélancolique et les larmes aux yeux ("Crying Boys" en anglais), peints par Bruno AMADIO, plus connu sous le nom de BRAGOLIN, dans la Venise d'après-guerre, et qui, reproduits en masse, ont connu un immense succès populaire. Au milieu des années 1980, une légende urbaine tenace, lancée par "The Sun" et reprise par tous les autres tabloïds britanniques, qui cite des pompiers de tout le pays selon lesquels ces reproductions sont fréquemment retrouvées, intactes, dans des logements ravagés par les flammes, prétend que ces peintures sont maudites ; la croyance en une malédiction est suffisamment répandue pour que "The Sun" organise des autodafés au cours desquels les possesseurs de ces toiles viennent les jeter dans les flammes. On découvrira plus tard que ces reproductions sont recouvertes d'un vernis ignifuge, et que, la ficelle qui les tient au mur brûlant en premier, ils tombent face contre terre et sont ainsi protégés du feu. Entre-temps, ces images se sont retrouvées investies d'un poids que la reproduction en masse leur ôte habituellement. Après avoir effacé au papier de verre les têtes des personnages, Nick DEVEREUX les a remplacées par des dessins de sculptures réalisées en papier, brouillant le sujet original des images en même temps qu'il en accentuait l'identité esthétique.

Nick Devereux

Untitled (Bragolin III)
2011
pastel sur impression pigmentaire
83 x 65 centimètres
pièce unique

Pour la série "Untitled (Bragolins)", Nick DEVEREUX a travaillé sur des reproductions d'une série de portraits à l'huile représentant des enfants, garçons et filles, à l'air mélancolique et les larmes aux yeux ("Crying Boys" en anglais), peints par Bruno AMADIO, plus connu sous le nom de BRAGOLIN, dans la Venise d'après-guerre, et qui, reproduits en masse, ont connu un immense succès populaire. Au milieu des années 1980, une légende urbaine tenace, lancée par "The Sun" et reprise par tous les autres tabloïds britanniques, qui cite des pompiers de tout le pays selon lesquels ces reproductions sont fréquemment retrouvées, intactes, dans des logements ravagés par les flammes, prétend que ces peintures sont maudites ; la croyance en une malédiction est suffisamment répandue pour que "The Sun" organise des autodafés au cours desquels les possesseurs de ces toiles viennent les jeter dans les flammes. On découvrira plus tard que ces reproductions sont recouvertes d'un vernis ignifuge, et que, la ficelle qui les tient au mur brûlant en premier, ils tombent face contre terre et sont ainsi protégés du feu. Entre-temps, ces images se sont retrouvées investies d'un poids que la reproduction en masse leur ôte habituellement. Après avoir effacé au papier de verre les têtes des personnages, Nick DEVEREUX les a remplacées par des dessins de sculptures réalisées en papier, brouillant le sujet original des images en même temps qu'il en accentuait l'identité esthétique.

Nick Devereux

Untitled (Bragolin V)
2011
pastel sur impression pigmentaire
79 x 65.5 centimètres
pièce unique

Pour la série "Untitled (Bragolins)", Nick DEVEREUX a travaillé sur des reproductions d'une série de portraits à l'huile représentant des enfants, garçons et filles, à l'air mélancolique et les larmes aux yeux ("Crying Boys" en anglais), peints par Bruno AMADIO, plus connu sous le nom de BRAGOLIN, dans la Venise d'après-guerre, et qui, reproduits en masse, ont connu un immense succès populaire. Au milieu des années 1980, une légende urbaine tenace, lancée par "The Sun" et reprise par tous les autres tabloïds britanniques, qui cite des pompiers de tout le pays selon lesquels ces reproductions sont fréquemment retrouvées, intactes, dans des logements ravagés par les flammes, prétend que ces peintures sont maudites ; la croyance en une malédiction est suffisamment répandue pour que The Sun organise des autodafés au cours desquels les possesseurs de ces toiles viennent les jeter dans les flammes. On découvrira plus tard que ces reproductions sont recouvertes d'un vernis ignifuge, et que, la ficelle qui les tient au mur brûlant en premier, ils tombent face contre terre et sont ainsi protégés du feu. Entre-temps, ces images se sont retrouvées investies d'un poids que la reproduction en masse leur ôte habituellement. Après avoir effacé au papier de verre les têtes des personnages, Nick DEVEREUX les a remplacées par des dessins de sculptures réalisées en papier, brouillant le sujet original des images en même temps qu'il en accentuait l'identité esthétique.

Nick Devereux

Untitled (C.N. 1890)
2011
fusain sur papier
221 x 152.5 centimètres
pièce unique

Présenté à l'horizontale, sur un socle, "Tiepolo" s'inspire d'une fresque de Giambattista TIEPOLO pour la voûte de l'église Chiesa degli Scalzi, à Venise, détruite lors d'un bombardement pendant la Première Guerre mondiale et connue uniquement par une photographie de 1890. Se servant des têtes des personnages comme points de repère, Nick DEVEREUX a reproduit en sculpture et en trois dimensions la composition de la peinture, et a ensuite transposé sur une impression de la photographie cette sculpture ; le sujet de l'œuvre originale est dissimulé, tandis que les dynamiques de sa composition sont mises en exergue.

Nick Devereux

Version (Raoul Walsh 1914)
2011
pastel sur impression pigmentaire
144.5 x 110 centimètres
pièce unique

Le diptyque "Version (Raoul Walsh 1914)" utilise deux reproductions d'images prises sur le tournage d'une scène de "The Life of General Villa", à la fois documentaire sur la révolution mexicaine en cours et film biographique et d'action sur son héros Pancho VILLA, qui joue son propre rôle. Réalisé par Raoul WALSH – qui joue le rôle de VILLA jeune –pour un studio hollywoodien en 1914, le film, dont toutes les copies ont aujourd'hui disparu, mêle scènes de batailles réelles, et scènes de fiction – dont certaines batailles pour lesquelles le réalisateur avait besoin de plus d'images – brouillant allègrement la frontière entre réalité et fiction. Sur les deux clichés de chevauchée utilisées par Nick DEVEREUX, qui se suivent et se dédoublent, l'artiste a, à partir d'une sculpture recréant l'idée du mouvement, remplacé en dessin l'image de Pancho VILLA, creusant l'idée d'un individu rejouant son propre rôle.